Le monde est une fleur fragile,
Cinq continents en ses pétales,
Un cœur à l’essence subtile,
Quelques pigments pour capitales.

La tige a sa simple racine
Pour ancrage au cœur de la Vie,
Mais bien souvent, elle s’incline
Face au vent qui la crucifie:

Ce vent de toutes les colères
Qui saccage sur son passage
Le grand jardin et ses mystères,
L’homme et son cœur, en son ravage...

Car cette fleur d’humanité
Porte en elle meilleur et pire,
Mille fléaux, ou la bonté
Selon qu’elle inspire ou expire.

Ainsi va la Vie de la fleur,
Entre la nuit et la lumière...
Ainsi, va ce monde qui meurt
Entre la folie, la prière!

Il suffirait de presque rien
Pour le pire, un jour, éviter:
Si chacun devenait gardien
De l’Amour et de la Beauté...

Ces temps là ne sont point encore
Et il faudra mille et un jours
Avant de voir poindre l’Aurore.
La fleur vivra t-elle toujours ?

Prenez votre envol et saisissez cet espace de liberté
Surtout sachez bien en profiter
Mais jamais vous ne devez vous retourner
Et voir combien seul je peux vous pleurer

Trop souvent je vous ai enfermé
Trop rarement je vous ai laissé respirer
Alors malgré moi vous vous étouffiez
Et chaque jour vous vous éloigniez

Vous qui voliez tranquille sans rien demander
Je suis venu et vous avais capturé
Et dans mon monde vous complètement enfermer
Votre vie, je vous avais presque volé

Peut-être m’aimez-vous, mais vous partez
Luttez dans la vie, ne comptez que sur vous
Je vous aime aussi, mais je dois vous laisser
Peut-être qu’un jour, on se retrouvera au bout

Petits oiseaux du bonheur
J’entends encore battre vos cœurs
Il est grand temps de vous envoler
Moi qui vous aurez toujours voulu à mes cotés

Pardonnez-moi un jour
Tout ce trop plein d’amour
Pardonnez- moi un jour
J’implore votre retour

J’ai rangé votre cage
J’en ai scié les barreaux
Mais de ma fenêtre ouverte
Je vous vois virevolter là-haut

Combien d’oiseaux s’envoleront
Pour qu’enfin je sache vous apprivoiser
Combien de larmes s’écouleront
Pour qu’enfin je puisse me calmer

Envolez-vous
Profitez de cette liberté
J’ai tout gâché
Me voilà à nouveau désolé

Des maux de l’esprit me démangent
Des mots et des sentiments qui m’égorgent
Je vous ai rendu votre liberté
Mais c’est moi qui dans la cage me sens piégé

Entre ciel et terre
Je me suis envolé
Entre lumière et enfer
Mon cœur a chuté
Entre raison de déplaire
J’ai décidé de rester
Fidèle à moi même
Mon âme a navigué

Entre amour et partage
Je me suis planté
Laissant les outrages
Des ces maux je t’ai
Entre peine et chagrin
J’ai ratée le train
Entre caresse et douceur
Mon cœur a saigné

Entre bruit et fureur
Mon cœur palpitait
Entre pluie et orage
J’ai longtemps marché
Entre rage et désespoir
Il n’y a rien à voir

Entre ciel et terre
Je me suis envolé
Laissant la lumière
Toujours Allumée
Entre cris et joie
Je me suis effacé
Entre ombre et lumière
Je me suis caché

Et c’est ainsi que depuis
Une étoile brille dans la nuit

Dans ce monde de cris de larmes
Et de sang
Dans cette vie de poussières
Où tout brille même le néant
Fausse lumière faux brillants

Dans ce monde de puissants
Qui Mondialise Même
La vie des humains

Exploser ta planète
Que ça pète
Ecraser tous ces gens, ces fils de chiens
Qui ne pensent qu’à nous baiser
Dès qu’on a le dos tourner

Exploiter la misère pour
En faire des foudres de guerre
Inciter à cracher que d’apprendre à respecter
Polluer sans compter
qu’importe Les dangers
Seveso c’est si loin
Il pleuvra bien demain
"Mais je m’en fous je serai pas là
Tralala !! démmerde toi ;"

C’est la loi du plus fort
Du plus retors
Capitaliser les pensées détraquées
Rentabiliser même les baisers

Il me faut une soupape
Pour ne pas exploser
Alors mine de rien
Je voyage en beauté
Dans un pays où l’or noir
Devient perle d’espoir
D’où la chair a canon
Devient chère pour de bon
Où l’âme est si précieuse
Qu’y toucher te transforme en pâté
Un monde enchanté où les gentils méchants
Deviennent doux comme du miel
Où les gens sont tous gentils plus de méchants
Un monde aseptisé,protégé et tranquille
Oh ! non! Mais pas comme ça!
ça me file la déprime
Quel ennui !cette vie programmé !
Et je me réveille et me dit
Que le monde où l’on vit
N’est ni tout blanc ni tout noir
Que c’est un astre éclatant
Il est beau il est vivant
Alors qu’est que t’attend
Jette toi dedans !